On ne se plaint pas dans les chalets d’alpage : La météo et la fidélité des clients nous ont bien aidés

L’Omnibus a voulu savoir comment les tenanciers de chalets d’alpage avaient vécu ce début de saison bien particulier. La grande majorité des gérants que nous avons réussi à contacter sont unanimes et affirment d’emblée: «On a bien réussi l’entame de saison parce que le temps a été très beau et que nous avons pu compter sur la fidélité de nos clients. Au lieu de les accueillir dès la fin du mois d’avril, nous leur avons offert l’hospitalité lors de l’ouverture autorisée soit durant la semaine du 11 mai».

Les avis vont donc dans le même sens et l’optimisme généré par un chiffre d’affaires acceptable fait plaisir à constater. Il faut pourtant nuancer et comprendre que les cas sont différents et que les mesures prises pour un accueil convenable sont variées et multiples. Christophe Lambercy, à la Thiolle au-desssus de Lignerolle précise «la terrasse nous a été très utile durant la journée et pour l’intérieur j’ai installé des parois plastiques d’une hauteur de 1,5 mètre pour gagner quelques places, on a eu moins de clients le soir, mais nous avons bien travaillé l’après-midi».

A Grange-Neuve (commune de Baulmes), Raymond Perriard dispose d’une petite salle où le nombre de tables a été divisé par deux, mais se félicite de la grandeur de l’autre local aménagé il y a quelques années où il peut accueillir une trentaine de clients en respectant les mesures imposées. «Au niveau du personnel, nous travaillons à trois avec mon épouse et sa sœur».

Le Chalet des Cerny (Photo Jacques Ravussin)

Le patron du chalet des Cerny, Frédéric Santschy constate une diminution de fréquentation d’un tiers, mais ça aurait pu être bien pire », ajoute-t-il. Il travaille avec son épouse et n’a pas fait appel à du personnel extérieur. Les contraintes d’hygiène sont ainsi réduites et il respecte avec discipline les mesures strictes imposées. Il précise encore que logiquement il n’a pas reçu de réservation pour les groupes et qu’il a obtenu un joli succès d’estime en proposant aux promeneurs des paniers pique-nique en avant-saison.

Christine et Cindy Rossier : Chalet de la Mazhoulaz (Photo Jacques Ravussin)

Josiane Corset, patronne de la Breguettaz à Vaulion, a ouvert son établissement dès le 12 mai et a dû adapter un espace relativement important entre la terrasse et la salle. Elle dispose néanmoins de la moitié des places habituelles. «Je suis surprise en bien après trois semaines d’exploitation, car j’ai la chance d’accueillir une clientèle très fidèle qui vient de tout le canton voire de plus loin encore». Au Chalet de la Mathoulaz (Rances), Christine et Cindy Rossier précisent que l’ouverture s’est faite… aussi doucement que nécessaire dès le jeudi 14 mai. «En raison de la pandémie, nous ne disposons que de la moitié des places habituelles, mais comme les personnes du 3e âge ont été moins présentes que d’habitude, on a pu assurer. On est également les deux pour donner les soins à nos 35 têtes de bétail. A notre arrivée, nous avons retrouvé avec grand plaisir le lapin qui avait «décidé» de ne pas participer à la désalpe l’automne dernier. Durant l’hiver, nous ne l’avons pas oublié et nous sommes montées plusieurs fois au Chalet pour lui apporter de la nourriture, il est juste devenu un peu plus sauvage, et refuse maintenant d’être touché».

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