Le week-end dernier, Denis Tschannen (UL) a été élu au second tour pour remplacer Myriam Schertenleib (PLR), démissionnaire. Le PLR perd ainsi un des deux sièges qu’il détenait depuis fort longtemps.
Le score est sans appel: Denis Tschannen a été élu par 795 voix, contre 428 pour son opposante Sandrine Celii – c’est-à-dire 62,6% contre 33,8%. Ce deuxième tour n’a mobilisé que peu d’électeurs, à savoir seulement 24,5%. Les vacances n’excusent pas les abstentionnistes, car la syndique Mary-Claude Chevallier avait insisté auprès du Canton pour qu’il envoie au plus vite le matériel, qui était ainsi arrivé avant le début des vacances.
L’expérience l’a emporté
Denis Tschannen estime que la population a préféré élire une figure connue, déjà bien impliquée dans la politique communale, et que sa connaissance du terrain a fait la différence. Retraité depuis février de cette année, il reconnaît qu’il aura néanmoins beaucoup à apprendre, le travail de la municipalité étant tout différent de celui du Conseil. Il aura à reprendre beaucoup de projets en cours de route, dont cinq plans d’affectation – plus particulièrement celui du collège de Montchoisi, qui est relativement complexe.
Comme il arrive en cours de législature, la répartition des dicastères ne sera pas modifiée. Denis Tschannen se réjouit de se mettre à la tâche et passera une partie de l’été à étudier ses dossiers. Le patrimoine et l’urbanisme l’intéressent beaucoup; l’association intercommunale chargée des écoles (ASIOR) sera un dossier plus difficile, car c’est une «grosse machine» et la marge de manoeuvre est plus limitée.
Sandrine Celii, de son côté, reconnaît avoir brûlé les étapes; bonne perdante, elle a félicité le vainqueur et espère pouvoir rentrer au Conseil prochainement, en se mettant dans les «viennent-ensuite». Pour fêter l’élection, tout s’est terminé par un verre de blanc autour de la fontaine de la place, tous partis mélangés.