La création d’une petite entreprise n’est pas l’étape la plus difficile à maîtriser. Le véritable défi c’est de durer. Depuis bientôt quinze ans l’équipe de L’Omnibus s’y attache. Notre journal désormais entré dans l’adolescence traverse actuellement quelques difficultés, comme toute la presse écrite.
Alors que nous étions régulièrement à l’équilibre jusque-là, les comptes 2018 font apparaître une perte. Cette situation ne signifie pas la condamnation du journal, mais elle demande des mesures d’assainissement du capital et une gestion particulièrement rigoureuse pour la suite.
Les causes de ce passage à vide sont de deux types. Premièrement propres à notre coopérative: nous devons solder pour environ Fr. 25 000.– de débiteurs, entre autres Publicitas suite à sa faillite. De plus, comme la plupart des journaux locaux, nous subissons un rattrapage de TVA suite à des instructions peu claires de l’administration fédérale sur les modalités de perception, pour un montant de Fr. 17 000.–.
Parallèlement, nous avons peiné à contenir nos coûts, notamment celui de la distribution postale qui explose à Fr. 59 000.– (Fr. 10 000.– de plus qu’en 2017). D’autre part, la situation générale de la presse écrite est actuellement délicate avec des recettes publicitaires en baisse et un nombre d’abonnés difficile à augmenter.
Le Conseil d’administration du journal, appuyé par sa fiduciaire, entend ne pas baisser les bras. Nous avons arrêté toute une série de mesures dont l’assainissement et la recapitalisation de la coopérative. Outre des mesures d’économies prises à l’interne, nous sollicitons de nos fidèles abonnés un petit effort, avec un abonnement annuel qui passe de Fr. 95.– à Fr. 105.–.
Dès aujourd’hui, par l’entremise du bulletin de souscription ci-dessous, toute personne et entité intéressée à l’avenir du journal peuvent souscrire des parts. Cette démarche nous permettra également de financer nos importants projets de refonte de notre site internet et de notre plateforme numérique.
L’Omnibus a non seulement comblé le vide laissé par l’arrêt de la publication de la Feuille d’avis d’Orbe, mais a aussi dépassé l’offre proposée à ce moment en couvrant l’entier de l’ancien district d’Orbe. En effet, notre rédaction se fait un devoir de se déplacer dans toutes ces communes pour y collecter et relayer l’information. Dans un contexte de mondialisation parfois chaotique et de moins en moins sécurisant, L’Omnibus crée du lien social et défend notre identité en promouvant les activités économiques, culturelles et associatives qui font la richesse de notre région.
La consolidation de la structure coopérative du journal permettra la poursuite de notre mission et le Conseil d’administration vous remercie d’ores et déjà du soutien que vous ne manquerez pas d’apporter à L’Omnibus.
Pour le Conseil d’administration:
Denis-Olivier Maillefer, président
