L’ambiance était festive, ce dimanche 27 août à Urba Kids. Christine Pompeï, autrice des livres pour enfants Les enquêtes de Maëlys, était présente pour une journée d’animation marquant la présence de ses deux héros au cœur de l’Urba Byrinthe.
Il valait mieux être muni de bottes, ce dimanche matin, pour arpenter le labyrinthe d’Urba Kids, taillé pour la 9e année consécutive dans le champ de maïs qui jouxte le centre de jeux. Et bien naïf celui qui pensait pouvoir «juste entrer jeter un coup d’oeil»! A peine à l’intérieur, nous voilà happés par un voyage dans le temps qui nous entraîne de l’époque des dinosaures à celle des châteaux à travers un dédale de couloirs, au rythme des énigmes qui jonchent le chemin. Rébus, codes, quizz, il y en a pour tous les goûts.
Au loin, on entend un enfant s’écrier gaiement: «je sais, je l’ai appris à l’école!». Mieux vaut suivre cet érudit si l’on ne veut pas se perdre. Heureusement, grâce à la présence de Maëlys et Lucien sur les panneaux, avec le trait d’humour et le suspense qui caractérisent les aventures de ces deux héros, on se sent comme accompagné par des amis.
C’est d’ailleurs le but recherché. Pendant qu’une longue file d’enfants attend patiemment une dédicace de Christine Pompeï, Isabelle Dupuis, co-fondatrice et co-directrice d’Urba Kids avec son frère Didier Schlaefli, nous explique: «Il manquait un petit quelque chose pour apporter la juste mesure à notre attraction. Trop difficile, c’est effrayant. Trop facile, c’est ennuyeux. Ma fille lisait alors Les enquêtes de Maëlys et j’ai eu l’idée de contacter son autrice.»
Une collaboration qui a bien fonctionné, puisqu’elle dure depuis six ans. Christine écrit les énigmes, Isabelle les met en page et Didier fabrique les jeux qui jalonnent le parcours. Et cette année encore, c’est un succès. En effet, ce sont plus de 10 000 personnes qui se sont prises au jeu, un record. Et cela pourrait bien se prolonger jusqu’aux vacances d’automne, si la météo continue à se montrer favorable.
Peut-on dès lors rêver d’un livre de la série qui se déroulerait à Orbe? «En tout cas, ce ne serait pas tiré des histoires de notre labyrinthe, explique Isabelle Dupuis, car ce n’est pas la même écriture. Mais pourquoi pas?» Affaire à suivre, donc.
