Brillamment réélu dimanche dernier au Conseil national, le représentant UDC Jacques Nicolet s’est prêté au jeu des questions de L’Omnibus.
L’Omnibus : votre réaction à votre brillante réélection, largement en tête des quatre élus UDC ? Comment l’expliquez-vous ?
Jacques Nicolet : je suis heureux de la confiance que les Vaudois m’ont accordé avec ce magnifique score; c’est une belle marque de reconnaissance pour mon travail sous la coupole fédérale depuis 8 ans.
L’explication vient probablement du grand réseau construit au fil des années et allant bien au-delà de mon parti, ainsi que de mes différents engagements sur l’ensemble du canton depuis de nombreuses années et dans différents domaines.
Vous allez commencer votre troisième mandat à Berne. Sur quels dossiers nationaux allez-vous vous profiler ?
Renforcer le pouvoir d’achat et mieux maîtriser les coûts de la santé, qui pèsent lourdement dans le budget des ménages. Je vais également continuer mon combat pour une agriculture productrice et rémunératrice ainsi que pour le renforcement de la filière alimentaire de proximité.
Quelles sont les commissions permanentes que vous souhaitez obtenir ?
Je souhaite poursuivre mes activités à la commission des finances, qui sont passionnantes, et j’aimerais postuler à la commission des transports afin d’être actif sur les questions d’infrastructures ferroviaires et routières, qui ont un sérieux retard dans notre canton.
Avez-vous déjà des projets d’interventions parlementaires ?
Je vais aller défendre le mois prochain ma motion demandant un renforcement de l’orientation professionnelle afin de mieux répondre aux besoins en main-d’œuvre bien formée.
D’autres interventions, visant à renforcer notre production énergétique et alimentaire, sont en gestation.
Quels doivent être selon vous les axes d’une politique migratoire adaptée à notre pays ?
La politique migratoire (à ne pas confondre avec le droit d’asile) doit être maitrisée afin de répondre à nos besoins et à nos capacités d’emplois.
Sur un plan local, en votre qualité de président de la société, à quoi en est le projet des abattoirs d’Orbe ?
La construction de ce magnifique projet régional a débuté en février de cette année et la mise en service est prévue pour la fin de l’été 2024.
Vous êtes intervenu récemment sur la question de la limitation des produits phytosanitaires. Quelles sont les solutions dans ce domaine ?
Il faut renforcer la recherche agronomique afin de développer des cultures plus résistantes et trouver les meilleurs moyens d’apporter les soins nécessaires aux cultures afin d’assurer une production alimentaire saine et de proximité.
Votre vision de la Suisse en 2050 ?
Un pays qui met l’accent sur la qualité de vie de ses résidents, un pays libre, fort et indépendant.