L’ordre du jour du Conseil des Clées, le 26 mars, était plutôt frugal. Il a été agréablement complété par une présentation autour de notre cohabitation avec les hirondelles, martinets et chauves-souris nichant à l’intérieur des bâtiments.
C’est avec un soupir que Mary-Lise Bertholet, présidente du Conseil, a lu quatre lettres de démissions, le 26 mars dernier: trois émanaient de conseillers et la dernière de Françoise Vurlod, secrétaire, avec effet au 1er juillet. Cumulant ce poste avec celui de secrétaire communale et ayant de nombreux autres centres d’intérêt, Françoise Vurlod souhaite se libérer de cette obligation. Aucune admission n’a fait le pendant.
Le préavis portant sur l’adaptation du règlement sur la taxe de séjour et sur la taxe des résidences secondaires a été aisément validé. Celui-ci permet désormais aussi la perception automatique de la taxe par Airbnb, qui verse ensuite ce montant à l’union des communes vaudoises (UCV), cette dernière la redistribuant aux communes concernées.
Nominations expédiées
Il s’agissait aussi de nommer une nouvelle commission finance et gestion, réunissant les compétences des anciennes commissions des finances et commission comptes et gestion. Et la désignation de membres pour l’étude des nouveaux statuts de l’association intercommunale du vallon du Mujon (AIVM, épuration des eaux) portait à dix le nombre de volontaires recherchés! Pourtant, parmi la quinzaine de conseillers présents, tous ces postes ont trouvé preneurs, quitte à cumuler ! Jolie leçon de citoyenneté.
Au chapitre des informations, outre l’attention à porter aux chenilles processionnaires et au frelon asiatique, il a été signalé qu’une limitation de vitesse à 30 km/h allait s’appliquer aux Clées dès ce mois d’avril; en revanche, toujours pas d’interdiction aux poids lourds pour La Russille.
Champions de voltige
Anaïs Binggeli, biologiste indépendante, a ensuite occupé le devant de la scène pour une présentation vivante et enthousiaste du projet touchant à l’identification et à la protection des hirondelles, martinets et chauves-souris. A l’aide de photos, documents et explications précises, les conseillers ont pu en apprendre davantage sur ces animaux qui nichent à proximité des humains, ce qui peut engendrer des problèmes de cohabitation – fientes et crottes, entre autres.
Ces espèces étant menacées, le Canton subventionne les communes souhaitant réaliser un plan d’action en leur faveur, à hauteur de 7 000 francs pour les communes de moins de 65 000 habitants. Des mesures simples – placer des planches sous les nids, n’éclairer qu’une face des églises ou monuments – et la correction des idées fausses – non, les chauves-souris ne grignotent pas le bois puisqu’elles se nourrissent exclusivement d’insectes! – font partie de ce programme. La présentation a suscité un vif intérêt.
