Belles sur le champ : La beauté du lin

Culture – Le bleu tendre de sa fleur est éphémère, il offre ses plus belles couleurs au regard admiratif des promeneurs entre dix heures et midi. Il faut savoir que la fleur du lin a la particularité de refleurir chaque matin puis de disparaître dans le courant de l’après-midi. Cette année cette culture qui est assez peu pratiquée en Suisse romande peut s’admirer en dessus de Rances, en direction du Suchet.

Cyril Monnier, jeune agriculteur à Pompaples, porte un regard plein de tendresse et d’admiration à sa culture de lin. Non seulement elle est belle à regarder, mais de plus elle offre à ses yeux un grand nombre d’avantages qu’il se plait à expliquer.

·         Les belles du matin

Cultiver du lin oléagineux

Historiquement cette culture ne fait pas partie des plantes généralement cultivées dans notre région. Il en existe deux variétés, celle du lin à textile qui pousse jusqu’à près d’un mètre de haut et celle du lin oléagineux qui ne dépasse guère les 40 cm. Si la culture du lin à textile est courante en France, en Suisse c’est le lin oléagineux qui a la priorité.

Pour la famille Monnier, l’aventure commence au début des années 2000. C’est sous contrat, dans le cadre d’une filière de production d’aliments pour vaches laitières que les premières cultures ont lieu. Elles vont se poursuivre sous contrat jusqu’en 2015. Les Monnier sont alors intéressés à maintenir la culture d’une plante qui s’adapte aisément à notre climat, qui ne demande que peu d’intrants et qui se prête bien à l’assolement. Ils poursuivent dès 2016 l’aventure avec un premier hectare dont ils ont la possibilité de valoriser directement à la ferme les graines récoltées. Sept ans plus tard ce sont pratiquement trois hectares qui sont semés à mi-mars pour être récoltés avec une moissonneuse-batteuse à fin août.

Usage du lin cultivé

La période de floraison se montre particulièrement favorable aux abeilles qui bruissent en permanence dans le champ fleuri. Le rendement à l’hectare fluctue entre 1500 et 2000 kilos. Actuellement, avec sa production annuelle de graines, Cyril, qui est également l’exploitant de l’huilerie de Pré Girard, produit environ 150 litres d’huile de lin extraite de 450 kg de graines. Il met en sachets de 300 gr. environ 500 kilos de graines qui tout comme l’huile sont vendus à la fois à la ferme et dans les commerces environnants. Mais le gros de la production est acquis par de bons boulangers de la région et par une entreprise spécialisée dans la distribution de produits locaux.

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