L’ordre du jour initial du Conseil communal d’Orbe laissait augurer de longues discussions, le 22 février dernier. Mais, suite à un changement de programme, le président Daniel Reinmann a pu clore la séance après 40 minutes.
L’unique préavis porté à l’ordre du jour de la séance du Conseil communal d’Orbe, le jeudi 22 février, concernait l’adoption du règlement communal fixant le tarif des empiètements sur et sous le domaine public. Par empiètement, on entend tout ce qui a trait aux installations d’une certaine importance, comme les terrasses de café, mais aussi à des éléments plus anecdotiques, tels que des parasols, enseignes, bacs à fleurs ou sauts-de-loup.
Le préavis a donné lieu à plus de vingt amendements de la part de la commission ad hoc et des partis. Il a également suscité une forte réaction des commerçants directement touchés. Aussi la municipalité a-t-elle préféré retirer l’objet de l’ordre du jour. Selon la syndique Mary-Claude Chevalier, ce règlement reste néanmoins obligatoire et la municipalité reviendra donc à la charge lors d’un prochain Conseil: hormis ce qui concerne les questions de tarif, la marge de manœuvre est faible et une partie des amendements proposés ne peuvent légalement pas être pris en compte.
Plein de bruit(s)
Privée de son principal sujet, l’assemblée a malgré tout trouvé matière à débattre. La conseillère Adeline Lachat a ainsi interpellé le municipal Denis Tschannen, demandant dans quelle mesure la commune pouvait intervenir pour contraindre l’entreprise Nestlé à prendre des mesures de réduction du bruit de ses installations de climatisation et de refroidissement, situées sur les toits de l’entreprise. Habitant à proximité de l’usine, la conseillère relève la gêne nocturne provoquée par ces installations. Des mesures pratiques ont déjà été mises en œuvre par Nestlé, a répondu le municipal, relevant la bonne collaboration avec l’entreprise, qui projette l’installation de parois anti-bruit sur ses toits.
Autre pollution sonore signalée, celle provenant de l’usine fitness 23, salle de sports ouverte 24 heures sur 24. Conversations et bruits des machines sont perturbants mais le paroxysme, semble-t-il, est atteint au moment où l’un ou l’autre athlète relâche lourdement sur le sol des haltères qui font trembler le bâtiment jusqu’à son troisième étage.
Bruit bienvenu (?) enfin, les cloches du temple sonneront à nouveau pour rappeler les séances du Conseil communal: les travaux de rénovation sont à bout touchant et le bâtiment reprendra du service pour l’office de Pâques.