C’est certainement inspiré par ces paroles du grand homme que fut Sir Winston Churchill dont le portrait orne élégamment le mur près de l’entrée de son Zingue à Orbe, que Robert Magnin imagine de fédérer plusieurs vignerons romands dans une opération philanthropique de vaste ampleur.

Intrigué par un texte un tantinet abscons paru sur son site,  texte que je sentais néanmoins frappé du sceau de la générosité, j’ai décidé d’aller trouver le personnage pour quelques précisions et éclaircissements.

Finalement simple et élémentaire: il désire ardemment pouvoir, concrétiser, matérialiser les sentiments que tout un chacun, même peu sensible, ressent à l’endroit de toutes ces femmes et tous ces hommes qui se battent très souvent dans l’ombre et pour que notre société puisse continuer de fonctionner malgré les aléas qu’elle traverse présentement.

Il pense logiquement et en toute priorité à tout le personnel parfaitement héroïque affilié au corps médical, au corps infirmier, au personnel de maintenance de nos hôpitaux et dispensaires qui oeuvrent avec une conscience professionnelle et une abnégation à en mériter des louanges dignes de toutes les Légions d’honneur du monde !

Bien triste métier par contre est devenu celui des vaches dans les champs qui ne voient plus passer que des trains vides de voyageurs, mais pleins de containers postaux à destination des centres de tri de La Poste.

Le personnel parfaitement anonyme qui oeuvre dans ces endroits semblant éternellement confinés se sent tout à fait réjoui de participer, jusqu’au bout de ses capacités physiques, au bon et rapide acheminement de produits indispensables à toute survie humaine tels que des trampolines. Il est vrai que ce genre de gadget délivre au moins durant deux heures consécutives, le temps de la découverte, des parents n’en pouvant plus de leur progéniture… à la maison !

Les enseignants font également partie du «public cible» de notre ami Magnin, courageux «régents» qui découvrent avec délice (s) les vertus pédagogiques d’un site appelé Skype leur permettant de dialoguer quasi nez contre nez avec leurs protégés. Il faut avouer que ce genre de facilité aide considérablement en tous cas les profs de musique, leur évitant de faire transporter à dos de je ne sais quelle bête à bât le seul instrument susceptible de respecter les distances dites sociales, je veux donc ici citer en exemple le piano à queue !

Tout le personnel de maintenance de nos installations électriques se doit également d’être largement et chaudement félicité. Que ferait-on sans ces infatigables fournisseurs de ions et autres cations assurant silencieusement nos accès à la lumière, au chauffage et surtout en ces périodes de confinement, nous permettant de garder de salvateurs contacts extra-muros. Que ferait-on sans les possibilités de communications dont les temps modernes nous ont gratifiés, réduits que nous en serions à pratiquer par signaux de fumées, nécessitant de facto des feux de jardins, rigidement intolérés par l’onde politiquement verte régnant désormais sur nos institutions et raisonnements, estimant ceux-ci trop polluants et… évidemment, non taxables !

(Suite vendredi prochain)