Eliot Daenzer n’a pas regretté le séjour de 6 mois qu’il a effectué en Nouvelle-Zélande l’an dernier. Il a pu ainsi se préparer au mieux pour aborder le Championnat du monde junior de freeride, qu’il a remporté pour la deuxième fois en Autriche, devançant un Britannique et un Américain. Sur son snowboard, il a trouvé la ligne idéale pour dévaler la montagne. Un sport qui nécessite de l’audace en même temps qu’une belle dextérité sur un tracé exigeant sur lequel il faut slalomer entre les rochers et oser faire des sauts imposants pour éviter la chute. Pour réussir dans cet exercice, le jeune homme de Corcelles-sur-Chavornay peut s’appuyer sur les conseils d’un professionnel valaisan, Emilien Badoux qui l’aide à choisir sa ligne et les figures qui lui permettront d’épater le jury.
Pour le plaisir avant tout

Si ce sport n’est pas de tout repos, il répond à la désinvolture d’Eliot qui aime se mesurer aux obstacles urbains dans les villes. Car bien plus que la compétition, le snowboardeur aime les défis. Du reste, c‘est bien plus l’ambiance du milieu qu’il apprécie que les compétitions. Et lorsqu’on lui parle de l’avenir, il n’évoque guère le professionnalisme, car cela nécessite de passer plusieurs paliers pour se retrouver dans le gotha d’une discipline qui n’est pas très rémunératrice. Et même si le freeride devait devenir olympique, la cabriole et le défi demeurent ses credos comme il aime à le dire. Pour le moment, il se contente de participer à des compétitions en Suisse, France ou en Autriche où soit son père le conduit soit il se rend en train. Il sera notamment à Verbier à la fin du mois de mars pour participer au Baby Bec des Rosses pour les finales du Freeride World Tour. Une belle occasion de retrouver ses copains pour jouer avec la montagne dans une ambiance qu’il apprécie passionnément.