Portrait : Quand un Ballaigui dégaine son sabre

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Portrait : Quand un Ballaigui dégaine son sabre

Portrait : Quand un Ballaigui dégaine son sabre

Domicilié au village depuis quelques années, Oliver Heer a vécu sa jeunesse à Grandson; il y a même habité le Château, dont son père fut intendantdirecteur. Cet environnement architectural et muséographique a certainement développé chez lui cette passion de l’objet ancien et le besoin d’en connaître l’histoire. C’est dans le domaine des armes anciennes qu’Oliver Heer réalisa sa formation de restaurateur. Cette orientation professionnelle ne disposait pas de filière officielle de type CFC, mais se réalisait sur le tas avec en sus quelques formations délivrées en école pour acquérir les bases en mécanique, soudure, tournage et connaissance des matériaux.

Au début des années nonante, notre homme travailla au Musée militaire de Morges. Une parenthèse anglaise le conduisit en 1995 à la Tour de Londres, détentrice des Joyaux de la Couronne britannique, où il exerça son art en participant – entre autres – à la restauration d’une armure d’éléphant et à celle du casque du roi Henri VIII.

Indépendant en qualité d’antiquaire-brocanteur depuis 2000, notre restaurateur partage son temps entre de nombreux déplacements dans toute la Suisse pour acquérir des pièces, la participation à des bourses et la présence ponctuelle dans sa boutique lausannoise à la Place du Tunnel.  

Perfectionniste et désireux de connaître au mieux les pièces qu’il détient, Oliver Heer cherche actuellement des renseignements sur le sabre présenté ici en photographie. Cette arme du XVIIIe porte l’inscription «Dragons d’Orbe». Des recherches effectuées avec deux de ses amis auprès de l’archiviste d’Orbe ont permis de mettre la main sur les statuts de 1720 de cette société, mais sans plus.

Le sabre des Dragons d’Orbe.

Il s’agit très vraisemblablement, à l’image de certaines abbayes, d’une confrérie paramilitaire qui avait fait allégeance à leurs Excellences de Berne et Fribourg et qui se faisait appeler «Noble compagnie des dragons d’Orbe». Toute découverte complémentaire, arme, document, correspondance, livre de comptes qui dormirait dans un galetas urbigène ferait le bonheur de notre restaurateur-collectionneur ainsi que celui des amateurs d’histoire. N’hésitez pas à transmettre de telles informations à L’Omnibus qui fera suivre.

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