«On a discuté pots de fleurs un bon moment!»

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«On a discuté pots de fleurs un bon moment!»

Thème phare de la soirée du Conseil urbigène, le règlement sur les empiètements a été retouché tous azimuts et validé. Finalement noirs, les comptes 2023 ont été acceptés haut la main.

Une fois n’est pas coutume, deux préavis avec ordre d’urgence figuraient au riche menu de la séance du Conseil communal d’Orbe, jeudi 20 juin. Resté bloqué un temps dans les services administratifs, celui concernant la réfection des courts et installations de tennis a été étudié par les conseillers et conseillères en même temps que le rapport, sachant que les travaux concernés devaient être engagés avant l’été. Après quelques questions qui ont permis de souligner l’importance du sport pour la ville, la subvention de 80 000 francs, le prêt de 40 000 francs et un cautionnement communal ont été accordés au plus que centenaire Tennis Club Orbe.

Sauvetage nécessaire

Le traitement réservé aux archives constituait la seconde vraie urgence: sortis du temple le temps des travaux, les trésors urbigènes se sont retrouvés stockés dans un streetbox, ou halle modulable, dans les pires conditions (humidité, température) imaginables pour des archives communales. Si elles ont depuis trouvé une meilleure place, l’apparition de moisissures nécessite un traitement adéquat, éventuellement suivi d’un stockage provisoire, le temps que les locaux définitifs aient pu être contrôlés et validés. Les 126 000 francs demandés ont été accordés sans discussion.

Positifs de près d’un million de francs, pour un total de revenus d’un peu plus de 48 millions de francs, les comptes 2023 ont été acceptés à l’unanimité. Dans la foulée, l’assemblée a accordé un crédit de 42,5 millions de francs afin d’adapter et moderniser la STEP (station d’épuration), mise en route en 1975.

Amendements à la pelle

Tant dans l’assemblée que dans l’auditoire, nombreux étaient ceux qui attendaient de pied ferme LE sujet du jour, celui des empiètements, ou comment traiter le mobilier qui occupe le domaine public. «Taxer les pots de fleurs qui embellissent l’espace public n’est pas la meilleure idée de l’année», a-t-on entendu en coulisses. De fait, le règlement ad hoc, qui datait de 1973, a subi un lifting qui n’a pas plu. Il y avait certes la volonté de trouver une équité entre les utilisateurs, mais l’application (contrôle, puis facturation) s’avérait lourde. La commission y a apporté nombre d’amendements, tandis que Rachel Fasel (PS) se fendait d’un rapport minoritaire agrémenté lui aussi d’amendements, deux rapports refusés par la municipalité. L’idée de ne pas peser encore plus sur la tête des commerçants, déjà malmenés, a été suivie, la taxation des mètres carrés des terrasses des restaurateurs étant assez logiquement conservée. Au final, tous les amendements ont été nettement acceptés, d’où qu’ils viennent.

Une Verte au perchoir

Taxe de séjour, taxe sur les résidences secondaires et droit distinct et permanent en faveur de la commune d’Orbe (sur la parcelle 280) ont passé la rampe sans autre; la sécurisation du carrefour entre la route de Chavornay et le chemin de Longeraie sera prochainement à l’ordre du jour, tout comme, sans doute, le bruit généré la nuit par le fitness de la Grand-Rue, qui n’a pas fini de peser sur le voisinage. Des sujets qui seront traités sous la direction de la nouvelle présidente Adeline Lachat (Les Vert-e-s), qui a repris les rênes du Conseil des mains de Daniel Reinmann.

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