Assemblée unanime
Jacques Nicolet, le président de la coopérative de l’abattoir régional d’Orbe, affichait sa satisfaction à l’issue de l’assemblée générale de la coopérative qui s’est tenue vendredi 7 octobre à Chavannes-le-Chêne. C’est à l’unanimité que le projet de construction du nouvel abattoir d’Orbe a été adopté par les coopérateurs.
Du respect pour les animaux,
pour les produits carnés et pour les consommateurs
Ne pas stresser le bétail en lui infligeant des kilomètres de transport vers des abattoirs éloignés, lui assurer un hébergement temporaire de qualité, offrir des conditions d’abattage correctes, limitant au mieux tout stress et toute souffrance, ces nécessités ont été étudiées avec soin dans le projet présenté. L’hygiène est primordiale dans ce type d’entreprise, la séparation des zones dites «sale» et «propre» a été l’objet d’une attention toute particulière. Il en va de même pour la zone froide frigo, atout capital pour assurer la qualité des produits traités. Le projet prend ainsi en compte non seulement le bétail et la marchandise, mais il se soucie du consommateur qui aspire à trouver de la viande de qualité issue d’élevages de proximité, élaborée dans le respect des animaux.
Un projet d’envergure
Le bâtiment est situé sur une parcelle de 5 700 m2, qui jouxte celle de la nouvelle déchetterie. Sa disposition légèrement en diagonale permet un accès et une sortie aisée aux tracteurs-remorques et poids lourds. Les écuries situées au Nord offrent une surface de 260 m2. La chaîne d’abattage va occuper environ 600 m2 alors que la zone frigo représente environ 240 m2. Quant à la zone administrative située au 1er étage côté Ouest, elle occupera environ 210 m2. L’ensemble des bâtiments devrait représenter un volume de 8 500 m3. L’estimation des coûts pour la construction s’élève à 5 millions de francs, il faut y ajouter 3 millions pour les équipements techniques tels que les frigos.
Dernier écueil
L’approbation du principe de la construction d’un nouvel abattoir date de mars 2019. Longuement retravaillé, le projet a obtenu son permis de construire en juin de cette année. A mi-2024 l’ensemble devrait pouvoir être mis en exploitation. Dernier écueil sur le chemin des coopérateurs: répondre aux normes édictées par la Confédération, celles-ci demandant que les parts de coopérateurs soient à 66% entre les mains d’agriculteurs. Actuellement 550 parts sociales de Fr. 1 000.– sont réparties entre agriculteurs, bouchers, collectivités publiques et privées. La coopérative doit acquérir parmi le monde agricole 200 parts supplémentaires, un objectif qui paraît parfaitement atteignable.