Du «kiosque à Musique» aux derniers concerts de ce dimanche, le succès est, sans conteste possible, au rendez-vous.

Le nombreux public a apprécié les jeunes talents de demain qui ont mis tout leur cœur à l’ouvrage. Les parents ont de quoi être fiers de leur progéniture.

Franz Peter Schubert serait très heureux de ce qui s’est passé à Orbe. Ce musicien de génie, mort beaucoup trop jeune à 35 ans, douzième enfant d’une famille de quatorze, dont seulement cinq atteindront l’âge adulte.

Déjà du vivant du compositeur Franz Schubert (1797-1828), ses admirateurs organisaient des Schubertiades, lors desquelles étaient jouées ses œuvres, d’abord dans un cadre privé, et, aujourd’hui, comme séries de concerts et festivals musicaux. Il aimait ces moments de partage. Il aurait aimé notre ville mosaïque et musicale le temps d’un week-end!

De nombreuses œuvres sont le fruit de ce boulimique de travail. Des Symphonies numérotées de 1 à 10 dont la 7, dite «Grande symphonie», et la 8, la fameuse «Symphonie Inachevée», sont régulièrement jouées. De nombreuses sonates pour piano demandent une réelle virtuosité et sont d’apparence simple, mais difficile à jouer. Il a su diversifier ses compositions, des messes aux marches militaires aux opéras en passant par la musique chorale et vocale. L’héritage laissé est immense.

La Cité urbigène peut être fière de ces deux jours durant lesquels d’autres compositeurs, d’autres musiques ont été joués et entendus. Il y a, à coup sûr, parmi ces jeunes musiciens de futurs virtuoses.

Bravo aux organisateurs et aux équipes de bénévoles pour l’immense travail accompli pour notre plus grand plaisir. Le soleil avait bien compris l’importance de cet événement hors normes puisqu’il a illuminé et réchauffé ses moments musicaux produits dans une quinzaine de lieux plus ou moins insolites de la Cité aux deux poissons pour cette douzième édition.

Succès: vous avez dit succès ? Oui, c’est évident !