Création – Des bijoux. Un message. À travers les anneaux sertis d’une rangée de diamants synthétiques bleus créés à partir de masques chirurgicaux, Mood renforce l’ADN de la marque. Florian Maag-Loricourt, responsable communication, retrace le lancement de ce produit énigmatique et hors du commun.
Le surcyclage (upcyling) est un des piliers importants de la marque. Plusieurs collections font preuve de cette démarche. Avant la pandémie, l’entreprise a recours à la fabrication de diamants de synthèse ou diamants de culture. La technique consiste à répliquer de manière accélérée le procédé naturel qui prend plusieurs milliers d’années. «Nous travaillons avec un laboratoire en Suisse Alémanique», explique Florian Maag-Loricourt. Les objets iconiques, mais défectueux d’ambassadeurs Mood sont transformés en pierres précieuses artificielles: la voiture accidentée de Sébastien Buemi, pilote automobile, ou la raquette cassée de Belinda Bencic, joueuse de tennis. «Familiarisés avec cette technologie et face à la montagne de masques chirurgicaux, nous avons décidé d’explorer la possibilité de convertir les masques en diamants. Techniquement possible, nous avons sauté le pas».
Logistique
Un protocole est mis en place pour gérer la réception des masques. «À partir du moment où nous avons annoncé le projet, l’offre de la matière première a explosé. Rapidement, nous avons dû mettre en place une gestion logistique plus poussée pour assurer la réception et le stockage de masques en attendant le traitement en laboratoire». La première collection de bijoux a été baptisée «Fancy blue». Le coloris rappelle la teinte bleu clair des masques. «Une deuxième série, sertie de diamants de couleur rose «Rose-corail» est lancée. Environ 2000 diamants bleus et 1000 roses sont sortis de nos ateliers et ornent les étalages des points de vente», relève-t-il. «L’objectif premier de la collection est de sensibiliser tout un chacun à l’importance du upcycling et à la philosophie de notre marque. D’autres projets qui valorisent les déchets s’esquissent déjà à l’horizon», conclut Florian Maag-Loricourt.