Météorologie spatiale : 29 novembre Bulletin solaire de 13h TU

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Météorologie spatiale : 29 novembre Bulletin solaire de 13h TU

Vitesse du vent solaire : 363 km/sec
Indice Bz du champ magnétique Terrestre : -1 nT Sud,
Etat du champ magnétique : calme,
Tempête géomagnétique « indice G » : 0,
Indice Kp :2
Indice planétaire AP : 7

Prévision du champ géomagnétique de la Terre pour le 29 et le 30.11 : Le champ magnétique de la Terre sera de niveau calme.

Probabilités d’une éruption :60 % d’une éruption solaire de classe C, 15% de classe M, 1% de classe X

Si certains suivent avec attention les prévisions météorologiques de MétéoSuisse, d’autres suivent les bulletins de météorologie spatiale. En introduction, vous pouvez découvrir un extrait d’un tel communiqué. Encore faut-il pouvoir le comprendre et savoir en quoi il peut nous intéresser. L’Omnibus vous propose en quelques articles de vous présenter ce qu’est cette nouvelle discipline.

La météorologie de l’espace ou météorologie spatiale s’intéresse principalement aux impacts de l’activité solaire sur notre environnement terrestre, dont les diverses perturbations qui pourraient en résulter. Pour cela, on devrait pouvoir comprendre et prévoir l’état du Soleil. Si nous avons des éléments de réponse, nous ne pouvons à l’heure actuelle prédire avec certitude comment notre astre va se comporter. Grâce à un satellite d’observation, SOHO, le Solar and Heliospheric Observatory, lancé en 1995, les scientifiques peuvent en observer l’activité quotidienne. D’autres programmes de recherche viennent compléter nos observations dont le projet STEREO (2006) et SOLAR ORBITER (2020).

Quelques repères historiques

En 1859, le 1er septembre, Richard Carrington observe une éruption solaire particulièrement violente : « Deux points intensément lumineux et blancs se sont apparus ». 17 heures plus tard, notre environnement fut totalement perturbé, dont le réseau télégraphique. On raconte que des télégraphistes furent victimes de violentes secousses dues aux courants électriques induits. Pour le grand public, des aurores boréales étaient visibles dans tout l’hémisphère nord. « La lumière était plus forte que celle de la Lune à sa pleine puissance, mais elle avait une douceur et une délicatesse indescriptibles qui semblaient envelopper tout ce sur quoi elle reposait. Entre minuit et 1 heure, lorsque le spectacle était à son apogée, les rues tranquilles de la ville reposant sous cette étrange lumière revêtaient une apparence aussi belle que singulière » rapporte le Baltimore American and Commercial Advertiser.

En 1989, une grande zone du Québec est privée d’électricité à la suite à une tempête solaire. Le 15 février 2011, une éruption solaire particulièrement violente a été observée. Et plus près de nous, le 10 septembre 2017, le Soleil s’est particulièrement manifesté, mais heureusement l’éruption n’était pas dirigée vers la Terre.

Cette liste est loin d’être exhaustive. Le phénomène de 1859 ne s’est heureusement pas encore reproduit. On sait que s’il devait avoir lieu aujourd’hui, les conséquences matérielles en seraient catastrophiques, atteignant et paralysant tous les circuits électriques pendant plusieurs semaines, donc plus d’Internet, de chauffage, de réfrigérateur, de paiement par carte de crédit … On perdrait ainsi des années de progrès scientifiques. Certains mêmes affirment que l’on reviendrait au début du 18ème siècle.

Les éruptions solaires sont classées en diverses catégories comprenant les classes A, B, C, M et X. en fonction de leur intensité (W/m2dans le domaine des rayons X compris entre 0.1 et 0.8 nanomètre). Chaque catégorie correspond à une éruption d’une intensité 10 fois plus forte que la précédente : une éruption de catégorie X est 10 fois plus puissante qu’une de catégorie M et 100 fois plus qu’une de catégorie C. Chaque catégorie est subdivisée en neuf degrés, sauf la catégorie X, qui est ouverte donc pas limitée. Si une éruption de classe A, B, C, n’a pratiquement aucun effet, celles dès la classe M peuvent entraîner des perturbations. De mémoire, la plus puissante éruption était une X48, non dirigée vers la

Terre, celle de 2017, était de classe X8.2, également pas dans l’axe terrestre.

Dans les prochains articles, la rédaction de l’Omnibus vous expliquera plus en détails les phénomènes ayant trait à la météorologie spatiale. Dans l’intervalle de l’écriture de l’article, une éruption de classe M4.4 s’est produite !

Temps universel correspondant au temps moyen de Greenwich (GMT)

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