L’été n’est pas fini! Pour nous le rappeler, Articom, l’association des commerçants d’Orbe et région, organisait samedi dernier son premier marché estival. Stands et animations musicales étaient au programme de cette journée ensoleillée.
Au matin de ce samedi 31 août, il règne au abords des immeubles du quartier Gruvatiez une effervescence rare: des tentes sont dressées, des étals se remplissent… Plus d’une vingtaine d’artisans de la région se préparent à recevoir les premiers visiteurs du nouveau marché d’été urbigène.
La matinée avance, le public se presse devant les stands où l’on trouve pêle-mêle des accessoires textiles et des habits pour enfants cousus main, de la poterie artisanale, des cosmétiques, des bougies, du miel… Des enfants courent d’un stand à l’autre, à la recherche des mots qui leur permettront de résoudre l’énigme du concours d’Articom. Une odeur de saucisses grillées chatouille les narines. Un groupe joue une musique entraînante. L’ambiance est festive. Même le soleil qui s’est associé à une légère brise invite à rester, flâner, prendre son temps.
Rendez-vous l’année prochaine
Les heures passent, l’agréable brise semble être partie faire la sieste: il fait chaud. Le groupe instrumental a laissé la place à un autre, jouant une musique plus douce. Au son du cor des alpes et de l’accordéon, le calme est revenu. Un peu trop peut-être? «Non, on est plutôt content» répond Caroline Desponds, l’une des commerçantes. «Certes, le public est un peu plus rare que ce matin, mais néanmoins toujours présent.» La table où l’on peut s’essayer à des jeux de sociétés reste d’ailleurs bien prisée. La bonne humeur règne toujours.
Fin d’après-midi, la place se vide peu à peu. Les commerçants interrogés semblent tirer un bilan positif de cette journée et se réjouissent déjà de revenir l’année prochaine – après le marché de Noël ! Imaginé pour créer un pont entre les commerces du haut de la cité et ceux du bas, le marché estival se veut en effet complémentaire à celui de l’hiver. Et puisque ce dernier prend place dans la vieille ville, «en haut» donc, sa version estivale se déroulera «en bas». Certes, elle est encore un peu plus modeste que sa grande sœur, mais gageons qu’elle saura grandir et s’épanouir au fil du temps.