Ce dernier dimanche, Amadeu Lobo invitait les amateurs de disques (vinyles et CD) à se déplacer au Casino pour une bourse aux disques. En fin de journée, l’organisateur ne cachait pas sa joie et précisait: «je dois dire que l’engouement pour cet événement a été extraordinaire. Les exposants étaient ravis et les clients se sont fait plaisir.» La quête de l’objet convoité n’était pas simple, car les CD, les 45 tours et les disques de longue durée étaient très nombreux sur les stands de la douzaine d’exposants. IL fallait montrer le pass covid à l’entrée et quelques récalcitrants ont dû rebrousser chemin. A la buvette, Mme Lobo et ses filles proposaient aux clients fatigués d’avoir circulé entre les stands tout ce qu’il fallait pour reprendre quelques forces.
Petit rappel historiquePrécisons que l’ancêtre du disque vinyle est le «78 tours». Celui-ci apparaît au début du XXe siècle. Il s’agit d’un disque mono sillon de 25 ou 30 cm de diamètre, avec en général un morceau par face. Selon sa taille, il peut contenir entre 3 et 5 minutes d’enregistrement. Initialement, il était fabriqué en SHELLAC (une résine d’origine animale sécrétée par un insecte), cire, coton et ardoise. Mais la pénurie de résine lors de la Deuxième Guerre mondiale a forcé les fabricants à utiliser du vinyle (polychlorure de vinyle, ou PVC). Les 78 tours commencent à disparaître avec l’apparition du microsillon dans les années 50. Durant les années 1980, il est peu à peu supplanté par les disques Compact (CD). Mais aujourd’hui, il revient en force sur le marché et les nouvelles platines de disques vinyles se vendent comme des petits pains.