Taux d’imposition, crédits demandés pour divers travaux et création d’un terrain de padel, entres autres, ont occupé les conseillers communaux de Chavornay ce 26 septembre.
Stabilité fiscale pour les Corbeaux: pour 2025 et 2026, deux dernières années de la législature, le Conseil communal de Chavornay a décidé la semaine dernière de maintenir un taux d’imposition inchangé à 70,5%.
Au cours de la même séance, il a adopté à l’unanimité la mise en séparatif du chemin de Perrevuit pour un montant de 80 000 francs.
Par ailleurs, dans le cadre de la modernisation de la voie ferroviaire Orbe – Chavornay, l’accès aux parcelles agricoles se trouvant entre le canal d’Entreroches et le Talent sera rendu possible par la réfection du pont d’accès îlot Saint-Thiébaud: la municipalité a obtenu, là aussi à l’unanimité, un crédit de 243 000 francs pour la réalisation des travaux. Ce montant sera par la suite pris en charge par Travys et le Canton.
Tennis hivernal
Le tennis club de Chavornay bénéficie depuis 40 ans d’un droit de superficie distinct et permanent conclu pour une durée de 50 ans. En l’état, ce droit fige toute modification de l’usage du terrain tel qu’il est actuellement. Or le comité souhaite profiter d’une zone non équipée pour y installer, en partenariat avec la société Sportunity, un terrain de padel (ndlr un sport d’origine hispanique, dérivé du tennis: rien à voir avec le paddle aquatique). Tant les membres du club que les habitants du village, les écoliers et les jeunes de l’EJED pourraient ainsi pratiquer un sport de raquettes en intérieur en hiver, a-t-il argumenté. Le Conseil communal a unanimement accepté la modification du droit de superficie.
Juste une école
Pour une construction scolaire tournée vers l’avenir: c’est ainsi que s’intitule le postulat déposé par Christophe Collaud, du groupe GSE-PS-Les Vert-e-s. Il invite la municipalité à étudier l’opportunité, dans le cadre de la construction d’un nouveau bâtiment scolaire de dix classes et deux salles spéciales au Verneret, de joindre au projet l’implantation d’une UAPE, d’une médiathèque et d’un service de psychologie, psychomotricité, logopédie en milieu scolaire (PPLS). Le postulat a été étudié par le Conseil, qui l’a finalement rejeté. Mais il y a fort à parier que le sujet reviendra à l’ordre du jour lors de la prochaine législature.