Comment, Dominique Iseli, collaborateur à l’Etat de Vaud, division biodiversité, est-il devenu ce fervent apiculteur ?
C’est dans le jardin de leur maison familiale à l’entrée de Sergey que Dominique Iseli et son épouse Véronique reçoivent l’Omnibus. La porte en bois franchie, l’enthousiasme de Teddy, le jeune labrador chocolat sied à la simplicité naturelle des lieux. Un jardin pensé pour la biodiversité. Outre les cinq ruches, une vaste volière, un étang, une forêt «africaine», hautes herbes et bois mort témoignent de l’amour des propriétaires envers la nature.
De l’Etat à l’apiculture
Dominique Iseli est né en 1961 à Vich, après son apprentissage de bûcheron à Bursins, il suit l’école de garde-forestier à Lyss. Il épouse Véronique et ils auront trois enfants. En 1990, changement de cap au hasard d’une offre d’emploi, il entre à l’Etat de Vaud. Là il gère et organise les chantiers en zones protégées. La retraite pointant son nez début 2026, Dominique, se met en quête d’une occupation différente mais toujours en lien avec la nature. C’est alors qu’un collègue garde-forestier l’invite à visiter ses abeilles et c’est le déclic, Dominique sera apiculteur! Parti de zéro, il se forme dans les règles de l’art car l’apiculture ne s’improvise pas. Il investit dans l’achat (coûteux) du matériel adéquat. Le premier essaim est un cadeau, il achète le deuxième. A savoir qu’actuellement, il en possède dix partagés entre ses cinq ruches de Sergey et celles de Bavois. Il extrait son premier miel en 2020, après une année 2021 pauvre pour tous, il se réjouit de la bonne production de 2022.

«Le miel des ours bienheureux», une histoire familiale
L’ours, ornant les étiquettes, est l’animal phare de cette passion. En effet, les habitants de Sergey sont ainsi surnommés et ces plantigrades adorent le miel. Finalement entre Iseli et grizzli, il n’y a qu’une syllabe, sans oublier que le chien se nomme «Teddy»! Ainsi que le confie Véronique: «Il s’agit d’une activité-passion où chaque membre de la famille joue son rôle.» Le dessin de l’étiquette et le site instagram sont l’oeuvre de leur fille Caroline, alors que Yannick s’occupe de l’informatisation. Véronique épaule son mari, coud et brode de très jolis paniers à l’emblème de ces indispensables pollinisatrices.

Du miel savoureux de la région, des informations sur la vie passionnante des abeilles vous intéressent? N’hésitez pas à visiter le site instagram «le miel.des.ours.bienheureux». Décidément, ce microcosme est inspirant !