JEUNESSE : Dépister et accompagner les «zèbres»

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JEUNESSE : Dépister et accompagner les «zèbres»

JEUNESSE : Dépister et accompagner les «zèbres»

Le 11 mai dernier, la salle de paroisse de Chavornay accueillait, avec l’Association Z, trois psychologues accompagnant des surdoués. Elles ont parlé aux participants des tests d’intelligence et du déroulement d’un bilan psychologique.

Line Morier-Genoud, Zainab Mohamed et Oriana Roveda sont toutes trois psychologues. A l’invitation de l’Association Z, elles ont présenté à Chavornay les tests de Weschler, qui se composent d’une dizaine d’épreuves fondamentales et de cinq complémentaires destinées à mesurer le QI (quotient intellectuel). Ces tests se regroupent en quatre catégories mesurant la compréhension verbale, le raisonnement perceptif, la mémoire de travail et la vitesse de traitement; le calcul du QI est obtenu par combinaison de ces quatre indices. Entre 86 et 115, l’enfant est dans la norme attendue pour son âge, au-delà on parle d’intelligence brillante et en-dessous de moindre facilité, qui pourrait entraîner le besoin de soutien.

Le profil d’un haut potentiel se caractérise par un QI autour des 130, une intelligence atypique avec une rapidité de raisonnement, une pensée en arborescence, des réponses intuitives et fulgurantes. La personne présentera une hypersensibilité émotionnelle avec beaucoup d’empathie et une lucidité hors du commun. 

L’identification d’un HP passe par une démarche de bilan psychologique. La première étape permet d’objectiver et d’avoir un regard global de la personne au travers de son histoire, d’examiner sa demande et d’évaluer la pertinence d’entreprendre une telle démarche. S’ensuivent les différentes épreuves cognitives et affectives, dont l’évaluation du QI. Vient ensuite le compte-rendu des résultats, avec l’élaboration commune d’un projet pour la suite. 

Un bilan permet d’identifier les ressources, les difficultés, de mettre du sens sur le vécu de la personne, afin qu’elle puisse se reconnecter à ses ressources. Il sert également de base pour un travail thérapeutique ultérieur ou autres démarches.

Plusieurs questions ont été posées par les participants. Les parents doivent être rassurés: beaucoup d’élèves surdoués vont bien et n’ont pas besoin de consulter. Il n’est nécessaire de voir des spécialistes que quand cette situation engendre des souffrances.

Lors de cette réunion s’est aussi exprimée Sandra Monnard, membre de l’Association Z, qui a témoigné de son touchant parcours de vie de «zèbre» – c’est ainsi que l’on désigne parfois les personnes HP. Patrick Staeger, président de l’Association Z, a pour sa part donné et commenté une liste de comportements et d’attitudes pouvant laisser supposer qu’un enfant, un adolescent ou un adulte sont à haut potentiel.

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