L’entreprise de menuiserie Sapival a cessé ses activités puisqu’elle a été malheureusement déclarée en faillite. Son ancien propriétaire Pascal Martin a confirmé la rumeur qui circulait en ville. Selon ce dernier, une dizaine de personnes, pour l’essentielle frontalière, travaillait encore à l’heure du changement de direction au 1er janvier 2017. Les locaux devront être vidés avant de rechercher un nouveau locataire puisque la Poste, voisin immédiat de Sapival, ne s’est pas montrée intéressée par une éventuelle extension de sa surface de travail.

L’essor de Mood
Peu après l’annonce de la fermeture du CPW (Cereal Partners Worldwide), c’est une nouvelle perte d’emplois qui survient à Orbe. Cette faillite n’inquiète pas particulièrement la Municipalité locale qui sait que les mouvements sont fréquents quand bien même la zone industrielle des Ducats connait une belle expansion. A l’image de la société de bijoux Mood, une start-up qui connaît un développement fulgurant puisqu’en l’espace de cinq ans son chiffre d’affaires a atteint plus de six millions de francs grâce au dynamisme de ses directrices Stéphanie Pousaz et Arlette Bélat, avec des succursales à Carouge, Martigny, Zurich et Barcelone. Un bel exemple d’une société dont le système de communication est remarquable et lui a permis une belle implantation.
Le départ de CPW
Le syndic Henri Germond s’est étonné du départ de CPW dans la mesure où la commune et le canton ont tout mis en œuvre en 2011 pour la construction de l’immeuble qui accueille la recherche en matière de céréales pour le petit-déjeuner. «Il a fallu faire vite en établissant un PPA (Plan Partiel d’Affectation) qui sonnait le glas de l’emplacement qui était réservé depuis des lustres au projet d’un canal du Rhône au Rhin. Il en valait la peine puisque l’on nous avait dit que nous accueillerions le siège mondial du CPW. Huit ans après son implantation, cette coentreprise (Nestlé – General Mills) a estimé que ses coûts de recherche de 2,4% par rapport à ses résultats étaient trop élevés par rapport à la même activité chez ses concurrents (1 à 1,5%). C’est la démonstration que les choses changent très vite dans les grandes entreprises. Cela dit, je ne suis pas du tout inquiet pour le site Nestlé puisque je sais que les différentes filiales de la société tournent à plein régime alors que le secteur café semblait marquer le pas, il y a quelques années. Du reste, nous continuons d’entretenir de bonnes relations avec cette entreprise puisque je vois la demi-douzaine de directeurs à espaces réguliers».
Arrivée de Friderici Special
Si nous perdons quelques emplois, nous allons en récupérer avec l’arrivée de Friderici Special qui viendra s’établir sur les terrains de la nouvelle Compagnie Foncière et Industrielle du Nord vaudois S.A. qui nous permet d’offrir des emplacements industriels sur notre territoire. Actuellement, nous sommes encore en discussion avec deux sociétés qui souhaitent venir s’implanter à Orbe, mais il est encore trop tôt pour en dire plus pour l’instant».