EPSCE : Les nouvelles copines à plumes de l’école

Découverte – L’Etablissement Primaire et Secondaire de Chavornay et Environs (EPSCE) poursuit ses efforts de sensibilisation des élèves à l’environnement et au développement durable. Après la création d’un jardin en permaculture, l’obtention du label européen Eco-Schools, voici venu le temps des poules de l’établissement.

Jeudi après-midi, dans le jardin en permaculture de l’établissement scolaire, les élèves de la classe 7P1, nez au vent, courent à la chasse aux œufs. Ils ont été bien cachés par leurs enseignantes Laurence Marchand et Caroline Champod. A chaque découverte, on entend leurs cris de joie. Pâques n’est pas loin. Tous les œufs ramassés, rendez-vous dans le canapé forestier pour la distribution du travail de l’après-midi. Mais avant de se saisir de leurs outils, les élèves vont présenter leurs nouvelles copines.

Un poulailler appelé à grandir

Ce sont deux magnifiques poules de la race Amrok, de grandes volailles robustes et fières, au plumage gris et blanc. De bonnes pondeuses qui ont un caractère tranquille bien adapté à l’impétuosité de leurs jeunes éleveurs, ce d’autant plus qu’elles n’aiment pas voler. Mises à disposition par leur éleveur Lionel Oulevay, elles occupent un poulailler mobile posé sur une palette qui, au moment des grandes vacances, peut retourner chez leur propriétaire.

Trois ou quatre élèves ont déjà l’habitude de s’occuper des volatiles, soit parce qu’ils en ont chez eux, soit parce qu’il s’en trouve chez des voisins. Mais, pour les autres, c’est une découverte qui les passionne. A tour de rôle, deux par deux, chaque jour de la semaine, ils ont pour mission de les nourrir et de récolter les œufs qui rejoignent aussitôt les cours de cuisine de l’école. Le week-end, ou durant les vacances de courte durée, c’est tour à tour un nouvel élève qui a la responsabilité de nourrir et de récolter les œufs qu’il peut cette fois emporter à la maison. Les habitudes bien établies, les enseignantes envisagent désormais d’augmenter le nombre de gallinacées du poulailler scolaire.

Un autre contact avec la nature Le pécule accumulé grâce à la vente des légumes et de la soupe à la courge du jardin ont permis l’acquisition d’une grande serre. Elle permettra d’abriter toute une classe, mais aussi d’y préparer les nouvelles plantations. Surprise, elle vient d’arriver, et son montage a commencé durant la leçon. Pour les élèves, c’est le début d’une nouvelle aventure dans l’approche des choses de la nature.

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