Energie : Quand on travaillait avec la force de l’eau

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Energie : Quand on travaillait avec la force de l’eau

Moulins, battoirs, foulons, scieries: les eaux du Nozon ont longtemps aidé les habitants du vallon dans leurs tâches. Une puissance hydraulique qui a laissé des traces. 

Le premier samedi d’octobre, une quinzaine de visiteurs ont pu découvrir les installations de production d’énergie de deux maisons anciennes de la Foule, appartenant respectivement à Marc-André Dupertuis et à Jeanne-Charlotte Bonnard et Jérôme Duplain. Une sortie qui s’inscrivait sur la liste des dix visites d’installations productrices d’énergie prévues sur les communes de Croy et de Romainmôtier dans le cadre du plan énergie climat communal (PECC) de Croy. 

Leurs propriétaires ont guidé la visite de ces deux maisons contiguës, visite qui s’est déroulée dans un vrai labyrinthe où l’on a pu découvrir tour à tour chaînes, turbine, poulies, tuyaux, escaliers, trappes, roues à aubes, planches, godets, lanières et meules. Tout un univers qui a plongé les visiteurs bien des décennies en arrière, à une époque où la force hydraulique était reine. Peu de bruit, sinon celui de l’eau – la turbine, bien qu’encore fonctionnelle, nécessite révision. L’imagination faisait le reste pour deviner l’activité qui devait régner dans ce qui était alors un moulin, dont le volume principal était un grenier comportant plusieurs compartiments pour stocker les diverses céréales; un ascenseur hydraulique à godets les montait à la bonne hauteur avant qu’elles soient réparties dans les compartiments appropriés.

Au coeur du réseau. (Photos Serge Goy)

Documents à foison

Sortant du labyrinthe, on découvrit encore une ancienne machine à écraser les fibres du lin – rappelant que ce nom de la Foule, Foulaz en graphie traditionnelle, désigne des installations qui permettaient de fouler le lin (ou souvent, ailleurs, des étoffes de laine). Un peu plus loin, c’est une exposition de documents d’époque qui attendait les curieux: de nombreux plans cadastraux provenant des archives cantonales notamment, mais aussi d’anciens documents communaux. On découvrit ainsi le long travail de synthèse accompli par Marc-André Dupertuis, qui a enrichi ses trouvailles de nombreuses notifications historiques. 

Les visiteurs ont encore pu passer par un atelier où l’on taillait des contre-pivots pour l’horlogerie avec une précision d’un centième de millimètre – et en voir des exemples dans leurs casiers d’origine.

Les bâtiments abritaient également une scierie, actionnée elle aussi par la force hydraulique: les bisses encore en fonction découverts au début de la visite n’étaient qu’une petite partie d’un important réseau construit à partir du moyen-âge. 

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