Courir ou marcher, on peut choisir

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Courir ou marcher, on peut choisir

A 15h30, ce samedi 4 mai, départ était donné, à Pompaples, aux coureurs inscrits à la Montée du Nozon. Le matin, le parcours avait déjà été foulé par les participants à la marche populaire, tandis que les enfants concouraient à Croy.


13,6 km de distance et 500 mètres de grimpée: la Montée du Nozon, entre Pompaples et Vaulion, c’est rude. Pourtant, quelque 300 athlètes s’étaient inscrits, samedi 4 mai, à la 26e édition de cette course organisée en faveur de Fond’action contre le cancer.

Le meilleur temps, toutes catégories confondues, a été réalisé par le Chavornaysan Jimmy Romanens, qui est aussi le seul a avoir effectué le parcours en moins d’une heure. Le plus jeune concurrent, Fabien Glauser, a bouclé l’épreuve en un peu plus d’1 h 17, tandis que la plus âgée, Denise Bonny, née en 1941, l’a fait en 3 h 15. Des champions qu’on serait bien en peine de tenter même d’imiter.

Fabien Glauser (2009), de Pomy, le plus jeune concurrent
de la course des grands. (Photos Isabelle Erne)

Ça côte…

Cependant, il est aussi possible de participer à la Montée du Nozon sur un autre rythme. «C’est toi, Laurence, qui nous as motivées!»: les quatre marcheuses interrogées au passage de Nidau, après la grimpée des gorges du Nozon, sont toutes de la société de gym de Penthalaz. «Nous sommes un groupe un peu à part, qui aimons aller marcher 5 à 6 kilomètres régulièrement, et se lancer de petits challenges pour se retrouver». L’une d’entre elles ayant habité dans le Vallon, c’est tout naturellement que la Montée du Nozon côtoie les 20 km de Lausanne dans leur programme. «Et nous pensons faire le Forcethon du Chalet-à-Gobet en novembre!»

Les Gauthey, d’Arnex, marchent en famille. (Photos Isabelle Erne)

Isabelle, Didier, Cendrine et Céline Gauthey viennent d’Arnex et de Chevilly. Dans la famille, en dehors du semi-marathon, on s’adonne volontiers à la marche, notamment à la Vallée de Joux, et les deux soeurs font partie de l’équipe féminine de foot du Pied du Jura. «Cette pause est bienvenue», répond Didier quant on leur demande s’ils ont quelques minutes à consacrer à l’interview. «Ça côte ici! Dans le semi-marathon, il y a aussi des descentes…» Les Gauthey ne sont pas ici pour la vitesse, mais pour partager un moment agréable: «Avec toute cette eau, le Nozon est magnifique, la cascade du Dard est superbe. Et la météo est parfaite!» Gisèle et Hansjörg Lanz viennent de Tolochenaz et font beaucoup de marches populaires comme celle-ci. «Parce que le chocolat, à l’arrivée, est excellent», confie notre marcheur, espiègle, tout en mettant sa montre sportive sur pause. «On fait partie de ces gens qui chaque année prennent une année. Si le chronomètre n’est pas important, il permet de savoir où on en est avec notre forme». La marche est une activité que tout le monde peut faire, souligne encore le couple: «Nous avons fait 11’000 mètres de dénivelé depuis le début de l’année. Cela maintient jeune. C’est notre passion, et nous pouvons la vivre ensemble. Et c’est tellement beau, dans la nature!»

Gisèle et Hansjörg Lanz, des habitués des marches
populaires. (Photos Isabelle Erne)

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