Centenaire : La doyenne du village a fêté ses 100 ans

Trois jours durant, c’était fête pour Marie-Louise Pury. 100 ans méritent bien d’être marqués avec solennité, amitié et convivialité. Pour ce qui est de l’officialité jeudi déjà, elle accueillait le préfet Fabrice de Icco.  Pour les autorités communales, Laurence Marchand, syndique et Yves Leuenberger municipal lui ont fait honneur vendredi, le jour même de son centième anniversaire. Quant au samedi, il était réservé à la fête de famille. Des moments que Mme Pury en excellente forme a vécu avec plaisir, même si sa participation était à son grand regret amoindrie par des difficultés auditives.

Du pays des cerises à celui des corbeaux

Tout comme son mari Henry, elle nous vient du pays de la cerise. C’est à Cheyres, le 9 septembre 1922 que Marie-Louise voit le jour; elle est la cadette d’une fratrie de cinq enfants dont les parents sont agriculteurs. Toute la famille travaille au domaine et contribue à la bonne marche de la maison. Son père décède alors qu’elle n’a que cinq ans.

Quand on vient de Cheyres, les cerises c’est important. Imaginez qu’elle a rencontré son mari Henry à une fête de la cerise, qu’elle l’épouse à 28 ans et qu’à 87 ans elle se fait morigéner par son voisin Alfred Guignard parce qu’elle n’hésite pas à monter au 14e échelon d’une échelle pour en cueillir…

En 1950, le couple s’installe à Chavornay; Henry est sellier-tapissier, c’est aussi un homme de passions qui monte son commerce de meubles, s’intéresse aux antiquités dont il fait négoce, se passionne pour les orgues de Barbarie qu’il collectionne et fait jouer. Elle l’accompagnera dans toutes ses ferveurs. Marie-Louise a la main habile; grâce à ses talents de couturière, elle accomplit des travaux de courtepointière et confectionne des km de rideaux et voilages.

Le jardin c’est bon pour la santé

Mais sa vraie passion à elle, comme le dit sa fille Lucette venue au monde en 1952, c’est le jardinage. Au point même d’entretenir deux jardins, l’un à Chavornay, l’autre à Cheyres. Une passion qui va l’occuper jusqu’à 93 ans. Comme le dit toujours sa fille, dans le potager, la moindre mauvaise herbe n’a aucune chance de dépasser deux cm. Toujours selon sa fille, c’était une occupation qui ne lui prenait que peu de temps, juste 2 h. le matin et 2 h. le soir… mais quelle chance de pouvoir accueillir chaque semaine un panier de magnifiques fruits et légumes. A 100 ans, toujours en bonne santé elle poursuit son chemin avec courage, volonté et détermination.

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