Accompagnées par leurs maîtresses, les quatre classes de Valeyres-sous-Rances, des 1P aux 4P, ont participé vendredi 20 septembre à la Journée internationale à pied à l’école, organisée en Suisse romande et au Tessin par l’Association transports et environnement (ATE). La date était retenue depuis longtemps, les enfants trépignaient et les parents étaient les bienvenus, à pied ou à vélo, pour un tonique déjeuner-tartines dans la cour d’école.
La santé à chaque pas
L’ATE rappelle que bouger est essentiel pour le bon développement physique et psychique des enfants. Ainsi se rendre à l’école à pied ou en vélo représente un précieux exercice quotidien, qui permet d’ancrer de bonnes habitudes; s’il est suivi par le plus grand nombre, il permet en outre de diminuer la pollution et le risque d’accidents aux alentours de l’école.
Il y a huit ans, Anne Baumann, actuelle syndique, avait initié la participation de Valeyres-sous-Rances à cette journée internationale. Elle en est toujours l’un des moteurs, confectionnant les multicolores tartines garnies des savoureuses confitures d’Antoinette Coeytaux.
A 8 h 20, vendredi dernier, la cour d’école de Valeyres grouillait ainsi tant de géniteurs que de bambins plus ou moins barbouillés de framboise, de poire ou d’orange.
Mobilité douce à promouvoir
Pauline, venue avec Arthur et Louis du Champ Fossoy, soit à dix bonnes minutes à pied de l’école, confirme qu’elle y amène en général ses enfants pedibus, sauf grosses pluies. D’autres familles, résidant à proximité, laissent toujours leur progéniture descendre seule en classe. «Pas de route à traverser, ils n’ont qu’à longer le mur!» atteste Carole, maman d’Héloïse, qui considère que c’est un luxe total d’avoir une école si proche.
Les élèves de Rances, scolarisés à Valeyres jusqu’à la fin de la 4e, sont quant à eux traditionnellement véhiculés en bus; mais vendredi, cinq familles sont descendues à pied depuis Rances, à travers les vignes.
Plus tard, en classe, les quelque huitante élèves ont confectionné et colorié des banderoles de prévention et sécurité routières, que les maîtresses ont plastifiées et déposées dans le village. Comme Anne Baumann le constate, «déposer ses enfants en voiture juste devant l’école est malheureusement une habitude qui a la dent dure et contre laquelle nous n’avons que la sensibilisation, puisque nous ne pouvons pas amender».